Comment éditer son livre ? Doit-on choisir la voie de l’édition traditionnelle ou se lancer dans l’auto-édition de son livre ? Cette question ne se pose effectivement que depuis l’apparition de l’imprimerie numérique. Avant les années 2005, les tirages minimaux que suggéraient les imprimeurs traditionnels (2000 livres minimum) rendaient particulièrement ambitieuses les velléités d’auto-édition. Aujourd’hui, grâce à l’imprimerie numérique, vous pouvez librement choisir.

Tentons de décrire les spécificités de ces deux canaux de diffusion de vos ouvrages.

L’édition traditionnelle

On distingue ici une personne ou une société (maison d’édition) dont la finalité est de diffuser au plus grand nombre la production intellectuelle de plusieurs auteurs. Les auteurs en question ne sont pas pour autant choisis au hasard. En effet, l’éditeur oriente l’activité de son entreprise suivant une stratégie, une ligne éditoriale. De ce fait, il ne publiera que les auteurs qui correspondent à cette ligne éditoriale.

Le travail d’édition consiste alors à suggérer, reprendre, corriger, réécrire parfois le manuscrit de l’auteur. Dans certains cas, l’éditeur devra même se transformer en « agent secret » pour dissimuler une parution jusqu’au dernier moment et, parfois, réussir un « grand coup d’édition » !

Une fois le manuscrit (« tapuscrit » le plus souvent) finalisé, l’éditeur s’occupera ensuite de faire imprimer l’ouvrage et gèrera, enfin, sa distribution.

Le travail de l’éditeur est assez ingrat dans le sens où il prend sur lui la majorité des risques de l’opération pour un gain raisonnable.

L’auteur, rémunéré par l’éditeur, se verra attribuer de 8 % à 12 % des recettes générées par les ventes. Les grossistes et distributeurs toucheront entre 50 % et 60 % des recettes. Après rémunération du personnel de la maison d’édition et celle de l’imprimeur valeureux, il pourra profiter de la part restante.

De fait, les éditeurs se cantonneront la plupart du temps dans des choix éditoriaux peu risqués, avec des auteurs réputés… Ce qui laisse peu d’espoir à l’auteur naissant de bénéficier tout de go d’un contrat d’auteur en bonne et due forme…

Auto-éditer un livre

Royaume de la liberté, l’édition libre (ou auto-publication) vous offre la possibilité de gérer l’ensemble des étapes de la chaîne éditique par vous-même. Vous pouvez choisir de corriger et de mettre en page vous-même votre manuscrit ou alors d’en confier la mise à forme à un homme de l’art.

En ce qui concerne la technique (le format de votre ouvrage, les papiers employés et les finitions choisies), DFS+ peut vous conseiller au mieux. Vous pouvez trouver sur ce site de nombreux conseils mais vous pouvez aussi nous joindre par téléphone du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 18 h 00.

Que vous soyez un auteur confirmé ou que vous vous apprêtiez à publier votre premier ouvrage, vous pouvez bénéficier à plein de la souplesse du numérique.

En effet, la quantité la plus couramment commandée chez nous est 100 exemplaires. Le délai d’impression proposé par défaut est une semaine. A partir de ces données de base, vous pouvez ajuster votre besoin. Il vous est donc très facile de commander un réassort de quelques dizaines de livres ou d’augmenter les commandes jusqu’à 400-500 livres dans des délais très raccourcis.

Vous faîtes peut-être partie des 6 % de Français qui possèdent un manuscrit prêt à être publié, soit 2,5 millions de personnes (étude de l’Ifop publiée dans Le Figaro Littéraire)… L’auto-édition existe et vous permet aujourd’hui de franchir le pas dans de bonnes conditions financières. Lancez-vous, vous ne le regretterez pas !

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